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Jean-Loïck Maupeu : Le langage des formes et des couleurs

Jean-Loïck Maupeu est étudiant en art à Paris mais il produit déjà des œuvres très intéressantes. Surtout, c’est un artiste qui sait transmettre et parler de l’art. Résultat, au lieu d’une simple interview, j’ai eu droit à une visite d’expo, une leçon sur Richter et la découverte d’une galerie d’art en plus. Mais pour le moment je vous laisse découvrir l’interview que nous avons faites ensemble....

Le Plakart : Tout d’abord, peux-tu te présenter ?

Jean-Loïck Maupeu : Et bien je suis né à Toulouse, à l’hôpital La Grave. J’habitais chez mes parents à Pibrac et j’avais beaucoup de difficultés à l’école et en fait je ne voulais pas faire un lycée général, j’en n’avais pas les capacités, du coup avec mes parents on a décidé de m’inscrire en bac pro photographie...enfin en CAP à la base et du coup j’ai appris le métier de photographe, pendant quatre ans. J’ai très bien réussi et après j’ai travaillé un petit peu et je me destinais à être photographe de sport parce que j’adorais le sport et...en gros après le bac j’étais parti pour faire une licence de photographie. Je suis allé à Bruxelles pour faire le concours de la Cambre (école d’arts graphiques) en 2012...et du coup je suis allé faire le concours tout seul, j’y ai passé deux semaines et....au bout d’une semaine de concours on m’a dit que ça servait à rien de continuer, que, vu que j’avais déjà un CAP et un bac pro photographie, tout ce que j’allais apprendre à la Cambre ça allait juste me formater. Du coup, en rentrant sur Toulouse, en attendant à la Gare du Nord, j’ai appelé ma mère et je lui ai demandé : « Bon ben je fais quoi ? Le plan B ‘m’inscrire à la fac à Paris’ ou je rentre à Toulouse ? » et elle m’a dit : « Ben vas t’inscrire à la fac parce qu’à Toulouse, je te connais, tu vas rien faire ». Du coup me voilà arrivé à la fac à Paris 8..

Le Plakart : Tu t’inspires de quoi dans tes créations ?

Jean-Loïck Maupeu : Je m’inspire surtout de ce que je lis. Je lis beaucoup d’écrits d’artistes....que ce soit G. Richter ou Yves Klein et après, par exemple, je vais me mettre en pause pendant genre trois heures ; vraiment sans rien, sans ordi ni quoi que ce soit....il y aura peut-être une musique en fond mais c’est tout. Et ensuite je vais me mettre à travailler pendant peut-être quarante minutes. C’est très court...

Le Plakart : Est-ce que tu peux présenter ton travail, expliquer ton processus de création ?

Jean-Loïck Maupeau : Oui alors le terme exact que l’on utilise pour désigner ce que je fais c’est « monotype ». C’est-à-dire, par exemple, mettre de la peinture sur du papier et l’appliquer ensuite sur une autre matière. Et travailler à partir de la photographie c’était aussi sortir du lot parce qu’on garde la matière qu’il y a sur la photo et du coup on a un monotype mais en double quoi et après on peut jouer avec ça.

Le Plakart : Tu mettrai quoi dans ton plakart ?

J-L M : Si j’avais tous les moyens du monde à disposition ?

Le Plakart : Oui, c’est possible !

J-L M : Ok, alors je pense que je mettrai des écrits de Gerhard Richter parce que j’ai fait mon projet tutoré à la fac sur ça, sur les Overpainted de G. Richter et je choisirai cinq de ces Overpainted aussi...c’est toujours intéressant de lire ce que les artistes ont écrit, c’est comme ça qu’on les connait mieux tu vois. Après je mettrai euh....une platine vinyle, parce que j’écoute beaucoup de vinyles avec genre un paquet de disco des années 80. Ensuite....mais il est grand le plakart ?

Le Plakart : Il est comme tu veux !

J-L M : Daccord, alors après je mettrai tous mes potes de l’association Quil’Oeil, je mettrai ma mère aussi et je mettrai.....une bouteille de Ricard et aussi trois litres de peintures bleue, rouge et jaune, parce que c’est avec ça que je travaille et je peux pas m’en séparer ! Et je mettrai aussi mon appareil photo, voilà.

Le Plakart : Est-ce que tu peux me parler, du coup, de Quil’Oeil ?

J-L M : Ouais ! Alors c’est une association étudiante qu’on a créé l’année dernière mais je connais les autres membres depuis quatre ans, depuis que je suis à la fac...donc il y a moi, Lola Barett, Fanny Testas, Simon Denise ,Sonia Saroya et Joanne Samson et le but de cette association c’est de promouvoir le travail des jeunes étudiants en arts à Paris et des jeunes étudiants à Paris. On exclut un peu les Beaux-Arts, les Arts Déco etc parce qu’ils ont déjà leur espace...

Ah oui ! Et aussi on fait des ateliers embulants de sérigraphie , du coup on se balade dans Paris en faisant de la sérigraphie et...voilà.

Le Plakart : Quel sont tes projets pour les mois à venir ?

J-L M : Et bien tu coup, ce sera d’organiser la nouvelle exposition qui s’appellera Le Renouveau, comme la nouvelle année et ce sera en janvier. Il y aura de l’art numérique ...et en fait on ne sait pas trop encore où est-ce que ça va se passer...mais ce sera bien !

Le Plakart : Un mot de la fin ?

J-L M : Il faut toujours être curieux !


Hoppy Wine ?

c'est qui ?

Morgane amoureuse de la bière, je travaille en tant que responsable de communication pour une brasserie artisanale.

Passionnée d'art et beerloveuse je m'amuse en créant des photos étonnantes :)

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